Dimitri Kaskassiadès

Promotion 2017 en Cinéma d’animation 2D « Il faut savoir écouter et prendre les mains tendus » En travaillant, on peut arriver à de sacrés résultats. Comment en êtes-vous venu à l’animation 2D ? Au lycée, j’ai listé un certain nombre d’activités. Je n’avais pas forcément d’idées bien arrêtées même si je savais que je voulais évoluer dans…

2017

Dimitri, ancien étudiant école Pivaut

Promotion 2017 en Cinéma d’animation 2D

« Il faut savoir écouter et prendre les mains tendus »

En travaillant, on peut arriver à de sacrés résultats.

Comment en êtes-vous venu à l’animation 2D ?

Au lycée, j’ai listé un certain nombre d’activités. Je n’avais pas forcément d’idées bien arrêtées même si je savais que je voulais évoluer dans ce milieu. Finalement, il est apparu que l’animation 2D correspondait bien à mes souhaits. Mes parents m’ont encouragé, c’est une chance de venir d’un milieu ouvert. Mon père a beaucoup dessiné étant jeune.


Comment s’est passée votre acclimatation à l’école Pivaut ?

Lors du tronc commun, j’ai appris beaucoup de choses techniquement de manière large sur le dessin. J’ai réalisé à quel point en s’en donnant les moyens, on pouvait avoir des résultats et progresser fortement. En travaillant, on peut arriver à de sacrés résultats.
Lors de la dernière année en section cinéma d’animation 2d de l’Ecole Pivaut, il y avait une certaine forme de liberté encadrée qui m’a bien convenue. Dans cette école, je me suis senti épaulé. On nous pousse beaucoup à être polyvalent, à se débrouiller, à faire des choix. Savoir ce qu’on doit faire et savoir ce qu’on doit laisser de côté, c’est important !


Vous avez effectué un stage décorateur trait et couleur sur « Petit Vampire », long-métrage de Joan Sfar. Vous l’avez retrouvé par la suite. Quelle a été l’impact de cette rencontre ?


Clairement grâce au stage, j’ai réussi à être embauché sur le film « Petit Vampire » sorti une semaine avant le confinement de l’automne. A partir de là, tout a pu commencer dans le milieu du travail. Les stages sont vraiment primordiaux, c’est un des forces pédagogiques de l’Ecole Pivaut.

Comment percevez-vous votre évolution professionnelle ?

Par la suite, j’aimerais m’ouvrir à d’autres choses, notamment au storyboard. Réaliser un long, un court, ce serait très beau mais j’ai bien conscience qu’aujourd’hui que je n’en ai pas les capacités. Devenir le plus compétent, apprendre encore et toujours, c’est ce qui est important pour moi.

« Avoir de l’égo, cela ne sert à rien »

Quelles sont les qualités indispensables dans votre métier ?

La rigueur et la compétence technique, ce sont des valeurs que l’école nous inculque. La maitrise de la perspective par exemple, des logiciels aussi. En termes artistiques, il faut regarder ce que se fait autour, ce qui est nouveau, ce qui fonctionne bien. Et puis évidemment, il ne faut jamais arrêter de travailler son dessin.

Savoir écouter ceux qui ont une expérience, faire ce qu’ils disent sans s’encombrer des problèmes d’égo. Avoir de l’égo, cela ne sert à rien ! Il faut savoir écouter et prendre les mains tendues. 

Dans un studio, l’important c’est que le travail soit fait et saisir les chances qui s’offrent à nous.

De quoi êtes-vous le plus fier ?

De mon film de fin d’études, « Holos », même si maintenant je lui trouve plein de défauts. Ensuite, « Petit Vampire » dont j’ai dessiné une grande partie des décors, dessiné les décors sur les affiches aussi. Voir mes dessins sur des arrêts du bus, c’est super !

Le mot de la fin !

J’ai de la chance ! Si je pouvais revenir en 2012 pour dire à mon Moi (sic) du passé ce que je fais aujourd’hui, je pense qu’il serait vraiment content.J’en suis fier !

Voir le film de fin d’étude de Dimitri sur Youtube

Parcours d’anciens étudiants de l’école Pivaut

Découvrez en plus sur le métier au travers de l’expérience d’animateurs et animatrices 2D ayant suivi le parcours de formation dans notre établissement :