Promotion 2021 en Illustration à Nantes
Attirée très jeune par les disciplines artistiques (piano, dessin), Adelaïde Czimmerman a finalement choisi la filière proposée par l’école Pivaut en illustration. Résolument active, elle ne manque pas de projets. .
Quel a été votre cheminement avant d’intégrer l’école Pivaut ?
J’ai toujours été attiré par l’art, la musique, globalement toutes les activités manuelles. Du coup, j’ai été encouragé par mes parents depuis toute petite à faire des études artistiques. Je joue du piano que j’ai étudié durant cinq ans à partir de l’âge de six ans. Je continue à pratiquer seule.
Par ailleurs, je dessinais beaucoup : recopiage, création. J’ai pris quelques cours étant enfant à Blain, ma ville d’origine.
En classe de première, je me suis dit que je ne pouvais pas me passer du dessin même si un temps j’ai envisagé d’être… joaillère.
Pour le bac, j’ai donc pris l’option arts plastiques, arts visuels.
En classe de première, je me suis dit que je ne pouvais pas me passer du dessin !
Comment avez-vous prospecté ?
J’ai fréquenté divers salons. Cependant, je ne trouvais pas vraiment ce que je cherchais. Il était beaucoup question d’animation.
Moi, je voulais plutôt m’inscrire dans un cycle de techniques traditionnelles. Ma mère a entendu parler de l’école Pivaut. J’ai fait les portes ouvertes ! J’ai été extrêmement impressionnée par le niveau.
En sortant de cette journée, je savais que je voulais entrer dans cette école.
J’ai passé un entretien, j’ai fait la prépa en dessin narratif. C’est l’année où j’ai le plus appris. On a revu toutes les bases du dessin, technique. C’était très riche ! Après la prépa, j’ai passé le concours.
A l’Ecole Pivaut, on nous a bien préparé pour l’après école.
Après le diplôme, que s’est-il passé ?
Pour obtenir mon statut d’artiste-auteur, cela a pris un peu de temps. J’ai créé ma micro entreprise.
Entretemps, j’ai fait plein de choses : expos, dédicaces ventes, décoration de vitrines à Noël 2021 dans le centre de Nantes, commandes pour particuliers, livrets de mariage et intervention scolaire dans une école primaire.
Je commence à préparer un nouveau livre que je vais proposer à des maisons d’éditions et peut-être entreprendre une formation pour consolider mon niveau en BD.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants ou futurs étudiants ?
Avant tout, il faut être passionné. La rigueur est importante sans toutefois se mettre trop de pression. Les professeurs nous font avancer. Il faut y aller, faire attention à ne pas lâcher car c’est exigeant.
Il faut bosser régulièrement.
Pourquoi avoir choisi illustration ?
Au départ, j’envisageais de faire BD sans être trop sûre de mon choix. En tronc commun, on fait de tout, l’éventail est large. Finalement, je me suis tournée vers l’illustration parce que c’était assez proche de la BD tout en étant plus ouvert. Toute petite, je passais des journées à dévorer des bouquins donc l’illustration me convenait parfaitement.
Quels souvenirs avez-vous des deux années suivantes ?
J’ai bien aimé ! Cela sortait un peu du cadre scolaire. On avait plus d’autonomie. Les profs étaient vraiment professionnels et extrêmement bienveillants.
On faisait des simulations de commandes comme dans le réel. J’ai beaucoup appris par rapport au métier. J’ai évidemment fait des stages malgré le Covid.
Pouvez-vous nous en dire plus sur vos stages ?
Pour mon diplôme de fin d’année, j’ai été intégrée à la maison d’éditions Planétoïde à Blain. Mon projet, c’était la réalisation d’un livre jeunesse (sous le nom de Miss Agapanthe) en collaboration avec C.A.M auteur.
J’ai signé un contrat avec la maison d’éditions. L’ouvrage s’appelle « L’avion de papier ». C’est l’histoire d’un petit oiseau qui ne sait pas voler et qui va fabriquer un avion de papier. Le thème, c’est la persévérance.
Durant ce stage, j’ai touché à tout : illustration évidemment, maquette, réalisation de goodies, préparation de commandes, dédicaces, etc… J’ai obtenu mon diplôme avec les félicitations du jury.
Avez-vous des illustrateurs comme référence ?
On m‘a dit que mon style faisait beaucoup penser à celui de Beatrix Potter.
Une ambition ultime ?
Sortir mon gros projet de BD auquel je pense depuis des années. J’attends d’avoir un peu d’expérience. Ce sera un roman à base historique sur la piraterie.
Retrouvez le travail de Adelaïde Czimmerman : Instagram: @miss.agapanthe / Ultra-book : miss.agapanthe.ultra-book.com/accueil